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Arthur Roux

Entrainement natation triathlon | Que faire ?

Vous vous préparez pour un triathlon et cherchez à organiser vos séances de natation ? Voici tout ce qu'il faut savoir pour structurer vos entraînements, optimiser votre progression et vous sentir à l’aise dans l’eau.

  • Comment organiser son entraînement

  • Les équipements essentiels

  • Quand commencer

  • La technique : gestion de la respiration

  • Un plan d’entraînement sur 1 mois

  • Renforcement musculaire (PPG)

  • Endurance fondamentale et fartlek

  • Quantification de la charge et récupération

  • L’importance des objectifs

  • Travailler avec la data


Comment organiser son entrainement pour le triathlon?

Commençons par l'essentiel : l'organisation. En natation triathlon, il ne s’agit pas seulement de nager, mais de structurer ses séances pour progresser de manière intelligente. L'idée, c'est de varier les séances : travailler à la fois la technique, l’endurance et la vitesse.

On peut par exemple faire une séance longue, une autre plus axée sur des séries rapides, et une dernière dédiée à la technique. De cette manière, on travaille plusieurs facettes de la natation et on s’habitue à nager en étant fatigué.

L'objectif ? Que vous vous sentiez confortable le jour J, peu importe la distance.


Le choix des équipements pour la natation ?

Pour être efficace dans l'eau, avoir le bon matériel peut faire la différence. Je vous recommande une combinaison néoprène, surtout si vous nagez en eau libre. Elle améliore la flottaison et garde votre corps à une température confortable.

Ajoutez à cela des lunettes adaptées, qui ne s'embuent pas après 10 minutes. Ça paraît simple, mais croyez-moi, des lunettes qui fuient peuvent transformer une bonne séance en cauchemar.


Petit conseil pratique : testez toujours votre matériel avant une course. Mieux vaut découvrir que vos lunettes sont inconfortables lors d'un entraînement plutôt que le jour du triathlon.


Quand commencer la natation ?

La question revient souvent : quand doit-on débuter les entraînements ? Eh bien, le plus tôt possible, mais ne vous inquiétez pas si vous débutez tardivement. Ce qui compte, c'est la régularité. Si vous pouvez caser 2 à 3 séances par semaine, vous êtes sur la bonne voie.

Pour les débutants, commencer au moins 6 mois avant un triathlon est un bon compromis. Cela laisse suffisamment de temps pour maîtriser les bases tout en progressant. Un coach triathlon peut vous aider.


La technique : gestion de la respiration

La gestion de la respiration, c’est la clé pour rester relaxé et garder un bon rythme. Il est crucial d’apprendre à respirer de façon bilatérale (des deux côtés), pour équilibrer votre nage et mieux vous orienter.


Un truc que j'ai appris lors de mes propres séances : synchroniser votre respiration avec votre mouvement permet de diminuer la fatigue. Parfois, juste changer la fréquence de respiration peut transformer une séance difficile en un moment beaucoup plus fluide.


Le plan d'entrainement sur 1 mois

Sur un mois, on peut organiser ses séances comme suit :

  • Semaine 1 : Technique et endurance (2 séances longues)

  • Semaine 2 : Fartlek et vitesse (enchaînements rapides et récupérations courtes)

  • Semaine 3 : Volume modéré, accent sur la récupération

  • Semaine 4 : Augmentation de l’intensité, avec des séries plus longues et des fractions rapides


Vous alternez entre ces types de séances pour éviter la monotonie et maximiser les gains.


Le renforcement musculaire (PPG)

Le renforcement musculaire est souvent négligé, mais pourtant essentiel. Faire des exercices de PPG (préparation physique générale) hors de l'eau, comme les squats, gainages ou pompes, va vous permettre d’avoir plus de puissance et d'endurance dans l’eau.


Mon avis ? Une séance de PPG par semaine, c’est un minimum pour rester solide et éviter les blessures.


L'endurance fondamentale

L’endurance, c’est ce qui va vous permettre de maintenir un rythme constant sur toute la distance. Pour ça, rien de mieux que l'endurance fondamentale : nager à un rythme modéré pendant de longues périodes.


Personnellement, j'aime bien alterner entre des longues séances en continu et des séries plus courtes pour varier les plaisirs. C'est à la fois bénéfique pour le corps et l'esprit.


Fartlek en natation

Le fartlek en natation, c’est comme un jeu de vitesses. Vous alternez entre des phases rapides et des phases de récupération active. Cela permet d’améliorer à la fois votre vitesse et votre endurance.


C’est aussi un bon moyen de rompre la monotonie des séances d’entraînement. Rien de mieux que de tester sa capacité à accélérer quand on commence à être fatigué !


Quantification de la charge mécanique et volume

Il est important de quantifier l’effort que l’on met dans chaque séance, car le volume d’entraînement impacte directement la performance. Trop en faire peut mener à la fatigue, voire à des blessures.


Utilisez un carnet d’entraînement ou une application pour suivre vos séances, et n’oubliez pas de vous écouter. Parfois, réduire le volume permet de revenir plus fort la semaine suivante.


La récupération

La récupération, c’est la clé du progrès. Sans récupération adéquate, vos muscles ne peuvent pas se régénérer. Je vous recommande de prendre des jours de repos complets, et d’inclure des séances de nage légère après des séances intenses pour aider à éliminer les toxines.


Pensez aussi à bien vous hydrater et à intégrer des étirements doux après chaque séance.


Avoir un objectif

Un bon entraînement commence par un objectif clair. Que ce soit une distance spécifique ou un temps à atteindre, avoir un but précis vous motive et vous pousse à donner le meilleur de vous-même.


Lorsque vous avez un jour sans, rappelez-vous pourquoi vous faites tout ça. Croyez-moi, ça aide à garder le cap !


Travailler avec de la data

Aujourd'hui, nous avons accès à des montres GPS, des capteurs de fréquence cardiaque et bien d’autres outils qui permettent de suivre nos performances. Utiliser ces données permet de mieux adapter vos entraînements, en suivant vos progrès et en ajustant la charge de travail.


Cela dit, ne tombez pas dans le piège de ne vivre que par les chiffres. La sensation dans l’eau reste le meilleur indicateur.


Voilà ! Maintenant, vous avez toutes les clés en main pour organiser votre entraînement natation triathlon de manière efficace et structurée. À vous de jouer, on se retrouve sur la ligne de départ !

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