Plan d’entraînement trail 20 km : le guide complet
- Arthur Roux
- il y a 4 jours
- 6 min de lecture
Résumé rapide en bullet points
Un trail de 20 km, c’est accessible mais exige une vraie préparation.
8 semaines, c’est le format le plus efficace pour progresser sans se blesser.
Dénivelé, endurance, renfo, récupération : les quatre piliers à combiner.
Un plan structuré = des progrès mesurables et une course beaucoup plus fun.
Qu’est-ce qu’un plan d’entraînement trail 20 km ?
Un plan trail 20 km, c’est simplement une feuille de route, claire et progressive, pour vous amener du point A — votre niveau actuel — au point B : terminer (ou performer) sur 20 km en montagne.On y mélange course, renfo, sorties longues et séances plus techniques, pour que vous ne vous épuisiez pas inutilement.Quand on a commencé le trail, on s’est rendu compte que suivre un plan évitait ce sentiment de « je fais au feeling, mais j’avance pas ».Bref, c’est un compagnon qui vous simplifie la vie, et le parcours d'après le coach trail.
Pourquoi suivre un plan spécifique pour un trail de 20 km ?
Sur route, on peut bricoler, en trail… beaucoup moins. Le terrain change tout : le dénivelé, les relances, les descentes cassantes.Un plan spécifique permet de développer ce qu’on appelle la « résilience musculaire », ce truc qui vous empêche de finir avec les quadriceps en feu.En suivant une structure, vous gagnez confiance, vous évitez les blessures inutiles. Et honnêtement, on l’a testé nous-mêmes : ça change tout, du moral aux sensations.
Combien de temps faut-il pour préparer un trail de 20 km ?
La réponse simple : 8 semaines, c’est l’idéal.Ça laisse le temps de monter le volume, d’ajouter du dénivelé, puis de peaufiner.Moins de 6 semaines, et on risque de brûler les étapes. Plus de 10, et vous perdez en motivation, on l’a déjà vécu.En gros, 2 mois bien structurés, ça suffit pour arriver prêt, serein, et ambitieux.
Quel niveau faut-il pour courir un trail de 20 km ?
Si vous êtes capables de courir 45 minutes sans vous arrêter, vous avez déjà la base.Le reste, c’est du travail régulier et progressif, rien de sorcier.Même les débutants en trail peuvent y arriver, à condition d’accepter que marcher dans les côtes, c’est normal.On vous le dit : personne ne « court » tout un trail, et surtout pas les montées.
Exemple de plan d’entraînement pour un trail de 20 km
Semaine 1 – Mise en route
Objectif : relancer la machine sans stress.
Séance 1 : Endurance douce – 45 à 50 min footing tranquille
Séance 2 : Côtes courtes – 8 à 10 x 40 sec en montée, récup descente
Séance 3 : Renfo + gainage – 20 à 25 min
Séance 4 : Sortie longue – 1h15–1h30 avec quelques bosses légères
Semaine 2 – Base et rythme
Objectif : créer une base solide, sans précipiter.
Séance 1 : Endurance – 55 min à l’aise
Séance 2 : Fractionné plat – 8 à 10 x 2 min allure 10 km / récup 1 min
Séance 3 : Renfo jambes – 20 à 25 min
Séance 4 : Sortie longue – 1h30–1h40 avec 250–350 m D+
Semaine 3 – Premiers dénivelés
Objectif : habituer les jambes au D+ sans provoquer trop de fatigue.
Séance 1 : Endurance vallonnée – 1h
Séance 2 : Côtes longues – 5 à 6 x 3 min en montée soutenue
Séance 3 : PPG – gainage + proprioception – 20 min
Séance 4 : Sortie longue – 1h50–2h avec 400–500 m D+
Semaine 4 – Montée en puissance
Objectif : renforcer musculairement et améliorer le cardio.
Séance 1 : Endurance – 1h05 souple
Séance 2 : Fractionné – 10 à 12 x 400 m allure soutenue
Séance 3 : Renfo + escaliers/côtes – 25 à 30 min
Séance 4 : Sortie longue – 2h avec 500–600 m D+
Semaine 5 – Consolidation
Objectif : stabiliser la progression, digérer la charge.
Séance 1 : Endurance vallonnée – 1h05–1h10
Séance 2 : Côtes longues – 5 à 6 x 3 min
Séance 3 : Renfo + gainage – 20 à 25 min
Séance 4 : Sortie longue – 2h10–2h15 avec 600–700 m D+
Semaine 6 – Pic de volume
Objectif : créer le socle physique du 20 km.
Séance 1 : Endurance – 1h05–1h10
Séance 2 : Fractionné mixte – 5 à 6 blocs (3 min rapide + 2 min côte)
Séance 3 : Renfo jambes + gainage dynamique – 25 à 30 min
Séance 4 : Sortie longue clé – 2h15–2h30 avec 700–900 m D+
Semaine 7 – Spécifique trail
Objectif : se rapprocher des conditions de course.
Séance 1 : Endurance vallonnée – 1h10
Séance 2 : Côtes explosives – 10 à 12 x 45 sec montée / descente active
Séance 3 : Renfo + proprioception – 20 à 25 min
Séance 4 : Sortie longue – 2h30–2h40 avec 900–1000 m D+
Semaine 8 – Pré-fatigue contrôlée
Objectif : dernière semaine solide, sans excès.
Séance 1 : Endurance – 1h10–1h15
Séance 2 : Fractionné trail – 5 à 6 x 5 min allure course en terrain vallonné
Séance 3 : Renfo complet – 25 à 30 min
Séance 4 : Sortie longue – 2h40–2h50 avec 900–1100 m D+
Semaine 9 – Allègement progressif
Objectif : éliminer la fatigue, garder un peu de tonicité.
Séance 1 : Endurance douce – 50 à 55 min
Séance 2 : Côtes modérées – 6 x 2 min
Séance 3 : Renfo léger – 10 à 15 min
Séance 4 : Sortie longue réduite – 1h30–1h45 avec 300–500 m D+
Semaine 10 – Affûtage final (semaine course)
Objectif : arriver frais, tonique et confiant.
Séance 1 : Endurance cool – 40–45 min
Séance 2 : Rappel intensité – 5 x 1 min vite / récup 2 min
Séance 3 : Renfo léger + mobilité – 10–15 min
Séance 4 : Sortie pré-course – 45–55 min avec 3–4 petites montées
➡️ Ensuite : repos complet jusqu’au jour J (2 jours minimum).
Comment structurer vos séances d’entraînement ?
Une séance efficace, c’est : échauffement – corps de séance – retour au calme.On évite les départs trop rapides, qui explosent le cœur dès la première côte.On garde un rythme progressif, un peu comme quand on part en randonnée. Et surtout, on écoute les sensations, pas seulement la montre.
La préparation physique et le renforcement musculaire
Indispensable. Le trail sans renfo, c’est comme un vélo sans freins.On cible les mollets, quadriceps, fessiers, gainage.On travaille peu, mais régulièrement : 2 séances de 15–20 minutes suffisent.On vous jure, ça change votre descente dans les cailloux.
L’entraînement en endurance et en dénivelé
On construit l’endurance en courant lentement, vraiment lentement.Le dénivelé, lui, se travaille par intervalles en côte.On apprend à marcher efficacement, c’est une compétence à part entière. Et on garde une sortie longue chaque semaine, c’est la colonne vertébrale de la préparation.
L’importance de la récupération et du sommeil
C’est là que la magie opère, même si on oublie souvent ce détail.Bien dormir, c’est gagner gratuitement en performance. La récupération évite les blessures, et améliore les sensations.On n’hésite jamais à lever le pied si les jambes tirent trop.
Quels résultats espérer avec un plan adapté ?
De la confiance, de la puissance, et un vrai plaisir à courir en nature.Vos montées deviennent moins violentes, vos descentes plus fluides.Vous sentez que vous gérez mieux les efforts irréguliers. Et au final, vous prenez le départ en sachant que vous êtes prêt.
Comment mesurer vos progrès pendant la préparation ?
On regarde surtout les sensations : moins essoufflé, plus stable sur les appuis.On observe aussi le cardio sur les footings faciles : s’il baisse, vous progressez. La sortie longue devient plus « simple », même avec du dénivelé. Et on note tout dans un petit carnet, ça motive à chaque page.
Comment choisir le BON plan d’entraînement trail 20 km ?
Un bon plan doit être progressif, réaliste, adapté à votre vie. Si vous travaillez 45h/semaine, un plan à 6 séances… oubliez.On privilégie les plans flexibles, avec un minimum de contraintes. Et surtout : un plan qui vous donne envie de sortir courir.
Avec qui s’entraîner pour un trail de 20 km ?
Courir en groupe, c’est motivant, et ça aide dans les passages difficiles.On apprend des autres, on partage les galères et les belles sorties.Un partenaire plus expérimenté peut vous donner des astuces en or. Et honnêtement, ça rend les séances longues beaucoup plus fun.
Comment bien suivre son plan d’entraînement trail 20 km ?
La clé : constance plutôt que perfection.On ne panique pas si on saute une séance, ça arrive à tout le monde.On garde un minimum de structure, et on adapte si besoin.L’idée, c’est d’arriver au départ confiant, pas épuisé.
S’appuyer sur un coach ou un préparateur trail
Un coach peut analyser vos charges, vos sensations, et ajuster chaque semaine.C’est ce qu’on voit souvent chez les coureurs qui progressent le plus vite. Il apporte un cadre, un regard extérieur, et de la motivation. Et il évite les erreurs qu’on a tous faites au début.
Adapter son plan en fonction de son emploi du temps et de son niveau
On ajuste toujours : travail, famille, fatigue, météo.Un plan trop rigide est voué à être abandonné.On choisit ce qu’on peut tenir, réalistement.Le but final : avancer, un pas après l’autre.


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